La transition énergétique est une priorité absolue face à la multiplication des risques écologiques et l’appauvrissement des ressources naturelles. Ce processus vise à basculer le système énergétique actuel vers un modèle plus durable utilisant principalement des sources d’énergie renouvelable. Parmi ces dernières, l’énergie solaire apparaît comme la plus prometteuse.

Elle repose sur une source d’énergie inépuisable, gratuite et non polluante : le soleil. Grâce aux panneaux solaires, il est possible de capter son rayonnement en vue de le transformer en électricité. On n’émet ni gaz à effet de serre (GES) ni déchets en exploitant ces dispositifs. Il s’agit donc d’un pas vers l’autosuffisance énergétique.

Quel est le lien entre panneaux solaires et durabilité environnementale ?

La durabilité environnementale est le fait de préserver aussi bien la diversité que la qualité de l’environnement pour les générations présentes et futures. Elle implique de minimiser l’impact des activités humaines sur les écosystèmes. On note aussi la protection de la biodiversité et la réduction drastique des émissions de GES.

Les panneaux solaires contribuent à cette durabilité. La production d’électricité qu’ils garantissent se fait à partir des photons solaires, lesquels sont gratuits, propres et renouvelés en permanence. Dès que les rayons du soleil touchent leurs cellules, un effet photoélectrique se produit. Ce phénomène génère un courant continu qui sera transformé en courant alternatif par les onduleurs.

Contrairement aux énergies fossiles qui sont responsables de la majorité des pollutions atmosphériques, l’énergie solaire ne pollue pas et n’entraîne aucune dépendance à des ressources limitées. Elle diffère aussi de l’énergie nucléaire qui pose des problèmes de sécurité de gestion des déchets radioactifs. Elle ne présente pas de risques majeurs pour la santé et pour l’environnement.

D'après une étude de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'énergie solaire pourrait fournir 27 % de l'électricité mondiale à l'horizon de 2050.

Cela permet ainsi d’éviter l’émission d’environ 6 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an.

Les panneaux solaires comme moteur de l’autosuffisance énergétique des foyers

Aussi appelée autonomie en énergie, l’autosuffisance énergétique fait référence à la capacité d’un bâtiment à produire sa propre énergie. Elle permet aux foyers de réduire leurs factures d’électricité et de chauffage. Nous pouvons y ajouter l’indépendance vis-à-vis des fournisseurs d’énergie et la réduction de la vulnérabilité à la fluctuation des prix. L’autosuffisance énergétique permet aussi aux foyers d’accélérer la transition énergétique du pays.

Il est possible de l’atteindre de manière rentable en investissant dans des panneaux solaires performants et qualitatifs. Ils peuvent être placés sur les toits, les façades ou les terrains des maisons, en fonction de l’exposition et de la surface disponible. Le courant alternatif sortant des onduleurs peut alimenter directement les bâtiments et tout excédent peut être stocké dans des batteries pour un usage ultérieur. Les foyers peuvent ainsi couvrir tout ou partie de leurs besoins en énergie, en fonction de leur profil de consommation et de la production solaire.

Ils ont également la possibilité de revendre les surplus de courant électrique à un opérateur. Cela leur permet de générer des revenus complémentaires et de rentabiliser leur investissement.

À en croire l'ADEME, l'autoconsommation solaire pourrait concerner 20 % des foyers français en 2024.

Cela représente une économie annuelle d’environ 1,2 milliard d’euros.

Panneaux solaires et autosuffisance énergétique des foyers

L’impact des panneaux solaires sur la réduction de l’empreinte carbone

L’empreinte carbone correspond à la quantité de GES émise par une personne, une activité ou un produit, mesurée en équivalent de CO2. Elle reflète l’impact de nos modes de vie sur le réchauffement climatique qui menace aussi bien la stabilité du climat que la survie des êtres vivants. Sa réduction constitue par conséquent un enjeu majeur pour la durabilité environnementale.

Les foyers peuvent y parvenir en ayant recours à des panneaux photovoltaïques. Ils produisent et utilisent de l’énergie abondante et non polluante. Cela se traduit par une baisse de leurs émissions de GES. D’après une étude de l’IPCC, le cycle de vie d’un panneau solaire (de la fabrication au recyclage) émet en moyenne 41 g de CO2 par kWh, contre 66 pour le nucléaire, 490 g pour le gaz et 820 g pour le charbon.

L’intégration du solaire dans les plans de développement urbain durable

Le développement urbain durable consiste à concevoir et à gérer des villes de manière à garantir le bien-être des habitants. Il respecte l’environnement tout en favorisant la cohésion sociale. Ce processus implique entre autres :

  • de réduire la consommation énergétique,
  • de favoriser les transports en commun et la micromobilité,
  • de préserver les espaces,
  • de favoriser la biodiversité,
  • de promouvoir la mixité sociale…

Les panneaux solaires figurent parmi ces éléments clés. C’est parce qu’ils permettent la valorisation des espaces disponibles, la réduction de la pollution et le renforcement de la participation citoyenne. Ces dispositifs peuvent bien entendu être placés sur les bâtiments publics, les logements sociaux, les hôpitaux, les écoles, les parkings… en fonction des opportunités et des besoins.

On peut aussi les intégrer dans l’architecture et les designs urbains via la création d’ombrières, de façades, de toitures végétalisées… Les panneaux solaires contribuent ainsi à la production locale d’énergie, à la réduction des émissions de CO2, à l’amélioration du cadre de vie et à la sensibilisation des citoyens.

Panneaux solaires

Qu’attendre de l’avenir en matière d’énergie solaire ?

L’avenir de l’énergie solaire s’annonce prometteur. Les avancées technologiques ne cessent d’améliorer l’efficacité des panneaux solaires tout en réduisant leurs coûts de production et l’empreinte carbone de leur processus de fabrication.

Couplés à des solutions de stockage hautement performantes, ils devraient permettre une utilisation continue de l’énergie produite, même en l’absence de soleil. Les baisses de coûts et les politiques incitatives contribuent également à leur progrès. S’ajoutent à cela l’expansion des parcs solaires à grande échelle et l’intégration de l’énergie solaire dans les industries qui favorisent leur adoption plus généralisée.

D’après l’AIE, la capacité solaire mondiale pourrait être multipliée par 10 d’ici à 2040. On pourrait atteindre les 4 500 GW, soit plus de 50 % de la capacité actuelle de toutes sources d’énergie confondue. L’énergie du soleil pourrait ainsi devenir la première source d’électricité dans le monde. Elle pourrait en plus se diversifier, en s’associant à d’autres sources d’énergie renouvelable comme l’éolien, l’hydraulique… Elle devrait alors jouer un rôle central dans la transition vers un avenir énergétique durable, contribuant à la préservation de notre planète pour les générations futures.