L’intérêt écologique et économique de l’isolation thermique est devenu très important depuis quelques années. En effet, face aux aléas climatiques de plus en plus nombreux, mais aussi dans un souci de préservation de notre environnement, la consommation énergétique s’impose aujourd’hui comme un enjeu de société.
À ce titre, les bénéfices d’une bonne isolation thermique ne sont pas négligeables ! Savez-vous à quoi correspond l’isolation thermique d’un isolant et comment on la calcule ? Voici quelques éléments de réponse.
Calcul de la résistance thermique d’un isolant
Tout d’abord, il faut bien comprendre que la résistance thermique d’un mur correspond à la somme des résistances thermiques de toutes les couches de matériaux qui constituent le mur avec celles des résistances thermiques superficielles.
En règle générale, la valeur de la résistance thermique (« R ») se situe entre 0,5 (pour un mur mal isolé) et 7 (mur très bien isolé). On exprime en m².K/W. Ainsi, en tenant compte du lambda « λ » et de l’épaisseur « e », la formule pour calculer la résistance thermique d’un isolant (« R ») est la suivante :
R = e / λ
Afin de faciliter vos calculs, si vous souhaitez les effectuer vous-même pour pouvoir réaliser les travaux d’isolation, il existe des sites intégrant des outils en ligne pour le calcul de la résistance thermique. Par exemple, en suivant ce lien ou celui-ci.
La résistance thermique : qu’est-ce que c’est ?
On peut définir la résistance thermique comme étant un critère important de la performance d’un isolant. Il s’agit tout simplement de la capacité d’isolation d’un matériau, c’est-à-dire de l’efficacité de l’isolant. Un logement bénéficiant d’une bonne résistance thermique sera mieux isolé et donc plus agréable à vivre. Autre point non négligeable : la facture d’énergie sera plus légère !
Afin de mieux comprendre comment calculer la résistance thermique d’un isolant, voici un petit lexique de la terminologie employée lorsque l’on parle de la résistance thermique :
- Isolation thermique : capacité d’un matériau à conserver la chaleur.
- Le lambda (« λ »): il détermine la conductivité molaire ionique, sa valeur entre dans le calcul de la résistance thermique d’un isolant (on trouve la valeur du lambda d’un isolant thermique sur sa fiche technique). Il est exprimé en watt par mètre Kelvin (W/M.K)
- L’épaisseur (« e ») : il s’agit de la largeur d’un matériau isolant, généralement exprimée en millimètres.
- Résistance thermique : il s’agit de la performance thermique de l’isolant contre le froid. Elle est exprimée en m2 .K/W.
- L’inertie thermique : il s’agit de l’absorption des variations de température, entre l’extérieur et l’intérieur de l’habitation, réalisée par l’isolant thermique. En clair, elle permet d’atténuer les effets des fortes chaleurs et des grands froids, et donc d’éviter un choc thermique à une habitation.
Bon à savoir : plus la valeur du lambda est faible, meilleure est la résistance thermique.